Les covidistes avancent souvent pour nous décrédibiliser l’argument suivant : nous sommes des bébés égoïstes qui rejetons le masque par caprice parce qu’on le trouve inconfortable.
Cette interprétation est fausse.
Nous, opposants à ces "mesures sanitaires", refusons ce que le masque représente, c’est-à-dire un voile placé devant la vérité, occultant le bon sens et la raison. Nous refusons de participer à cette mascarade honteuse. Nous refusons le masque par conscience politique car nous avons une vision globale qui dépasse largement le contexte épidémique. Nous voyons la réalité sans le filtre des médias, nous voyons la réalité sans masque. Nous voyons que le covid-19 est un syndrome grippal du même ordre que la grippe saisonnière, que la moyenne d’âge au décès dépasse 80 ans et que la létalité est de 5 pour mille. Et que la plupart des morts du covid avaient des comorbidités. Nous voyons les conséquences désastreuses de ce que vous appelez des « mesures sanitaires » sur le bien-être des autres. Nous voyons l’augmentation de la paupérisation, nous voyons les retards de diagnostics des pathologies cardiaques et des cancers, nous voyons l’augmentation considérable des problèmes de santé mentale, nous voyons les discriminations validistes dues à l’obligation universelle du port du masque. Nous voyons le démantèlement de certains secteurs professionnels comme les hôteliers-restaurateurs et les intermittents du spectacle, nous voyons le creusement des inégalités scolaires dues au confinement, nous voyons le creusement des inégalités tout court. Nous voyons l’effondrement de notre économie qui permet de faire fonctionner les services fondamentaux dont l’hôpital public fait partie. Nous voyons avec consternation vos comportements hypocondriaques déconnectés de la réalité.
Parlons de votre prétendue générosité, maintenant. Vous vous mortifiez en portant un masque toute la journée, le faites porter à vos enfants pour qu’ils se mortifient aussi en solidarité avec nos doyens. Cela vous donne bonne conscience pour pas cher. Porter un maque en tissu offert par l’État ne vous coûte rien, que ce soit en temps ou en argent. En plus cela se voit sur votre visage. Enfiler un bout de tissu est plus facile que de faire un don d’argent ou de temps à une association, temps ou argent que vous ne pouvez pas utiliser pour vous. De plus, cela ne s’affiche pas sur votre visage. De plus, vous prétendez que si la situation ne s'améliore pas, c'est parce que les autres ne respectent pas les "gestes barrières", parce que vous, vous faites tout ce qu'il faut, vous ne faites pas circuler le virus, c'est de la faute des autres. Vous ne vous incluez jamais dans le groupe de ceux qui n'ont font pas assez. Jamais vous ne dites "nous n'en faisons pas assez collectivement, nous devons tous redoubler d'efforts" parce qu'évidemment, vous, vous êtes irréprochables. Vous faites reposer la faute sur les autres, ainsi, vous vous positionnez en exemple. Vous êtes extrêmement attachés à la reconnaissance sociale au mépris de tout le reste.
Enfin, votre idéologie vous dilue dans un ensemble qui vous broie, qui vous noie. Vous portez ce bout de tissu soi-disant pour protéger le grand-père de la fille du cousin de la voisine du dentiste de la mère du fils de la sœur du camarade de classe de la fille du boucher du quartier, ainsi, vous vous sentez solidaires, vous vous sentez unis avec les autres covidistes au sein d’un Tout dans lequel vous vous diluez, auquel vous abdiquez votre individualité. D’ailleurs vous n’avez plus de visage, la seule chose qui fait que vous êtes reconnaissables parmi des millions, ce visage qui fait de vous des êtres uniques. « Ce n'est pourtant pas si vilain que ça, un homme », comme dit Béranger dans la pièce de Eugène Ionesco, Rhinocéros. Vous êtes tous les mêmes, semblables, interchangeables, aveugles et hypnotisés par vos gourous qui vous enferment dans un déni de réalité. « Malheur à qui veut conserver son originalité » dit aussi Béranger. Vos masques sont des cornes. Il y a dans ce que vous êtes, ce que vous faites, dans votre façon de penser quelque chose de profondément totalitaire.
Nous ne capitulons pas !