2 septembre 2020
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17:45
Ce matin, j’aurais aimé que ce ne fût qu’un rêve. Ce matin, je me suis réveillé·e dans un monde malade. Dans un monde fou. Aujourd’hui encore, en me réveillant ce souvenir m’est réapparu. Ces images que j’avais vues la veille m’ont de nouveau sauté au visage. Ce matin, encore. Comme tous les matins qui suivront. Ce matin, ce souvenir m’est revenu, ce souvenir que j’habitais dans un monde que la raison avait quitté. La réalité m’est revenue, m’étouffant de ses doigts glacés, creusant mes entrailles de ses griffes acérées. Le rêve et la réalité semblent s’être inversé·e·s. Le sommeil est le répit qui me permet de sortir de ce cauchemar et l’éveil me plonge dans ce cauchemar éveillé. Je me suis réveillé·e dans la cinquième dimension. Dans une réalité parallèle. À chaque réveil, une sensation de surréalisme me prend. À chaque instant, une sensation d’irréel m’étreint. Je n’y crois pas. J’ai l’impression d’être hors de ce monde, de regarder le monde à travers une vitre, à travers un écran d’une salle de cinéma dans laquelle on m’aurait embastillé·e et qui diffuse un film d’horreur science-fiction qui n’en finit pas. Et pourtant, tout cela est bien réel. Oh ! Comme j’aurais aimé me rendormir ! Et me réveiller que tout cela ne fût qu’un mauvais rêve ! Comme j’aurais aimé me rendormir, quitter ce monde et ne plus le retrouver ! Je me suis souvenu·e, en ouvrant les yeux que dehors, déjà, des hommes, des femmes, des enfants, des jeunes et des moins jeunes étaient obligés de se couvrir le nez et la bouche pour sortir. Ils y sont obligés non pas par nécessité, ils y sont obligés par décret. Cela a d’abord commencé dans les lieux couverts, puis cela a été étendu à certains lieux ouverts, et depuis, cela a commencé à se généraliser à tous les lieux achalandés que ce soit en intérieur ou en extérieur. Chaque rue fait désormais l’objet d’une obligation de dissimuler une partie de son visage. Et maintenant, ce sont les enfants qui sont privés d’air huit heures par jour dans les salles de classe. Cette folie ne s’arrêtera pas. Elle ne s’arrêtera jamais. Car les gens obéissent. Ils obéissent parce qu’ils ont peur. Peur d’être contaminé et de contaminer. Peur de l’amende. Peur de l’autre. Ils tentent alors de cacher leur peur en dissimulant leur visage mais elle se lit dans leurs yeux. La peur prend racine dans l’ignorance. Et j’ai peur. Peur de leur peur. Peur de leur ignorance. Peur de ce qu’ils participent à construire. J’ai peur de ceux qui nous dirigent, qui sont devenus fous. Ceci n’est pas une crise sanitaire. C’est une transition politique. Une transformation civilisationnelle. C’est ainsi que disparurent la raison, la rationalité, la mesure, la connaissance et qu’ainsi commença l’obscurantisme. Ainsi renaquît la civilisation de la peur et de l’ignorance, ainsi revînt-on à l’archaïsme et à l’obscurité dont l’Homme avait mis tant de millénaires à s’émanciper et qui a duré le temps d’un battement de cil. Et cette chose, cette muselière en est le symbole.
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La pilule rouge
Mes textes
1 avril 2016
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15:50
Cet article fait suite au scandale de l'abattoir de Vigan, certifié bio et labélisé. Outre l'horreur de ces images, il existe une réalité qu'il faut toutefois expliquer afin de remettre cet évènement dans son contexte et le comprendre.
Manger de la viande semble aller de soi : il y en a quasiment tous les jours à la maison, elle est disponible de façon inépuisable sur les grandes surfaces, la plupart des plats que l'on trouve dans les restaurants sont constitués de viande. Or, la consommation de produits carnés ne va de soi que depuis le XVIIIème siècle avec la Révolution industrielle qui en a permis la démocratisation, entrainant une amélioration de la santé. Les populations pouvaient alors manger à leur faim. Depuis, la population a fortement augmenté, la consommation de viande également. À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, l'industrialisation de la France se généralise, la paysannerie disparaît au profit d'une agriculture professionnelle et rationalisée.
C'est cette rationalisation de la production de viande qui permet à la fois de nourrir une population nombreuse et qui en même temps est la cause de toutes les souffrances animales. Dans un souci d'éthique sont toutefois mises en places des lois, des règles et des normes. Nous consommons de la viande plusieurs fois par semaine. Pour répondre à une telle demande, il faut augmenter les rendements et les cadences. Malgré toutes les normes en place, la cadence imposée empêche ces normes d'être respectées. L'animal est parfois mal étourdi, et au lieu de recommencer, il est attaché par les pattes pour être égorgé tout en étant conscient. Autrement dit, c'est nous tous, réunis et individuellement qui faisons augmenter la demande et ainsi les cadences, parce que nous tenons absolument à manger de la viande chaque jour.
Dès lors on peut se demander si cette logique n'aboutirait pas sur une impasse. Nous vivons dans une société où l'Homme est placé au-dessus de tout, où il domine la nature à laquelle il est étranger. La production de viande obéit à des raisons économiques et gastronomiques non négligeables. Des milliers d'agriculteurs en vivent, des lobbies font pression sur les pouvoirs publics pour continuer à vendre toujours plus de viande. La viande est un aliment savoureux avec un fort apport en protéines. Malgré le militantisme d'activistes, ces raisons économiques seront toujours plus fortes que la cause animale. Jamais les abattoirs ne seront fermés et jamais nous n'arriveront à accoler nos actions individuelles en devenant végétariens parce que le commun de la population n'est pas prête à un tel sacrifice. Un changement des mentalités n'est donc pas envisageable à court ou moyen terme.
L'exploitation de l'animal au service de l'homme se heurte à la responsabilité que l'homme s'accorde vis-à-vis des animaux et aboutit à une contradiction : on ne peut pas s'indigner éternellement de la mort atroce de tant d'animaux tout en continuant à le considérer comme une matière première. En France, deux milliards d'animaux sont tués par an quel que soit le motif, alimentaire ou non. D'un autre côté on domestique des animaux pour les caresser, en prendre soin et jouer avec eux. Ne reste que deux solution : soit on se dit que la maltraitance animale est intolérable et on cesse de les mettre à mort, soit que la souffrance animale est nécessaire à nos besoins et on cesse de s'émouvoir de pauvres petits agneaux trop mignons écartelés vivant sans avoir rien demandé. Je laisse chacun à ses opinions.
Cependant, une innovation pointe le bout de son nez : une étude propose d'élever des poulets en supprimant leur cortex cérébral. Elle propose également de leur enlever les pattes pour gagner de la place. Ainsi, il serait possible de produire plus de poulets que dans un élevage concentrationnaire sans blessures ni souffrances animales tout en continuant de nourrir toute la population. Cependant, cette innovation soulève d'autres questions : celle de la manipulation du vivant et du statut des animaux : peut-on faire ce que l'on veut avec le vivant, le manipuler pour répondre à nos besoins ? Cela modifiera-t-il un statut juridique animal déjà ambigu ? Cette technique, loin d'être irréaliste, serait l'aboutissement de ce qu'est pour nous l'animal : une matière première à notre disposition. Ne restent que les conséquences de ce genre d'innovations que nous ne connaissons pas encore sur notre rapport au vivant, et qui pourrait s'extrapoler à l'humain : une nouvelle ouverture sur le transhumanisme ?
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La pilule rouge
18 octobre 2015
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15:17
J'ai choisi pour cet article de réfléchir au concept de liberté. Je tiens à signaler au lecteur plus ou moins averti que je n'ai jamais étudié la philosophie et que je réfléchis en m'inspirant de certains concepts connus. Cet article n'a donc pas vocation à être rigoureux d'un point de vue philosophique, seulement à apporter ma réflexion à ce concept. Pour les puristes, veuillez vous en remettre à de vrais sites de philosophie.
La liberté c'est l'état d'un être ou d'une chose qui se détermine sans contrainte extérieure. (Larousse)
On peut remarquer qu'elle s'articule par rapport à deux éléments. D'une part l'effort de persévérance dans son être (conatus), l'essence de cet être et d'autre part le ou les obstacles éventuels qui nous empêchent de poursuivre cet effort. Quand on se libère, c'est toujours de quelque chose qui nous entrave.
Chaque culture propose un cadre de pensée, un paradigme dans lequel se définit ce concept de liberté. Ces différences de conceptions s'expliquent du fait que chaque société définit son essence et, à se titre n'est pas entravée par les mêmes contraintes. Chaque société humaine ne se donne pas les mêmes buts (l'existence précède l'essence, J.P. Sartre). Exemples :
- La société occidentale se donne pour but d'assouvir ses désirs, pour cela elle doit se libérer de la tradition religieuse et de sa condition matérielle misérable par le socialisme et le progressisme, par exemple.
- La liberté au sens chrétien est de se rapprocher de Dieu et pour cela, il faut se défaire du péché. Pour se faire, il faut réprimer toute conduite déviante ainsi que ses propres désirs qui sont inspirés par le Diable et conduisent naturellement vers le péché.
- Le bouddhisme vise à libérer l'homme de la souffrance, alors l'homme doit donc se débarasser de tout ce qui engendre la souffrance, notamment les biens matériels et doit pratiquer la méditation pour se libérer de la pensée qui engendre cette souffrance afin de cesser le cycle des réincarnations.
Ces visions sont en contradiction les unes avec les autres car chacune d'entre elle donne une défitnition différente de ce qu'est la liberté. Définir la liberté, c'est déjà la réduire. Mais on comprend cette réduction par la nécessité pour une société de se définir un but commun pour y accéder ensemble. La liberté nécessite des limites. En faisant abstraction de nos contraintes physiques, si on donnait une liberté totale aux individus en abolissant les règles, on arriverait à un chaos. La nécessité pour une société de s'organiser passe nécessairement par la règlementation, qui est l'essence même d'une société.
Quelques sources :
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18 mai 2014
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12:56
Je vois un monde où les hommes et les femmes passent 8 heures par jour à entretenir un système capitaliste, puis, leur journée terminée vont s'assoir face à un poste de télévision pour vendre leur temps de cerveau disponible afin d'acheter les marchandises qu'ils fabriquent toute la journée et qu'ils achètent avec l'argent qu'ils gagnent à les fabriquer. Et la boucle est bouclée.
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1 mai 2014
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Il est une chose que je me permettrais de reprocher au système de partis politique sur lequel est basée notre république. Chaque parti représente un courant de pensée précis où rien ne dépasse. Les politiciens, obsédés par leurs carrières et par leur désir d'avoir raison utilisent les statistiques, les faits et autres à leur avantage. On a tendance à privilégier la lecture d'études qui correspondent à nos opinions. Par exemple, la présidente du parti chrétien démocrate met en avant les études qui montrent que les enfants élevés par des couples homosexuels présentent à l'âge adulte des difficultés dans leur propre orientation sexuelle. De la même façon, Marine le Pen, qu'on ne présente plus privilégie les statistiques qui montrent que l'immigration fait perdre de l'argent à la France. Ces deux points de vue, loin d'être absolus sont très discutables en raison des nombreuses études qui se contredisent. Les politiciens (et politiciennes) utilisent ces études à leur avantage afin de promouvoir leur courant politique au mépris de l'honnêteté intellectuelle. Jamais on n'entendra un politicien d'un parti politique dire "vous avez raison, pardon je me suis trompé" à un homme politique d'un parti opposé, même si ce dernier a raison. Il promulguerait ainsi les idées de la concurrence.
Les différents partis politiques travaillent donc les uns contre les autres, ce qui est contre-productif pour la société. Aucun parti ne possède la vérité absolue et les solutions parfaites à chacun des problèmes, pourtant il font comme si c'était le cas.
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30 avril 2014
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Ce n'est pas moi qui apparaît dans la vidéo mais elle est intéressante.
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7 avril 2014
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16:34
Donc ceci est le bilan de ce que j'ai pu comprendre au cours de ces huits mois.
Cependant, j'ai appris des choses sur le fonctionnement de la société. La seule cuisine dont nous disposons étant la cuisine collective, cela nous permet - au-delà de ceux qui utilisent ce pretexte pour se comporter de manière individualiste diffusant des matchs de catch à qui veut bien (ou pas) les entendre - cela nous permet de partager un repas ensemble, L'un a des oeufs, l'autres des pâtes, un troisième apporte des légumes et c'est parti pour un repas complet quand on est a cours d'aliments. Ces moments sont rares mais nous apprennent des choses sur la manière dont pourrait fonctionner une société humaine.
Voyez-vous, nous fonctionnons d'après un système solidaire hérité de la Résistance qui consiste à un partage des ressources de chacun par le biais des impôts qui seront ensuite redistribués à ceux qui en ont besoin comme la Sécurité Sociale, les APL ou encore le RSA. Ce système, certes très bien foutu nous éloigne les uns des autres et nous dispense de tendre la main à notre prochain. Nous pensons que la personne dans le besoin, celle qui fait la manche, par exemple aurait pu bénéficier d'une aide de l'Etat et que si elle ne l'a pas fait ça la regarde.
Pis, les bénéficiants de ce système solidaire sont vus comme des profiteurs de la part de ceux qui ont un travail et payent des impôts. Non seulement ce système tue la solidarité spontanée, mais elle crée une divison entre la population et les différentes classes sociales qui luttent finalement les unes contre les autres. L'augmentation du chômage n'arrange en rien ce phénomène. Des gens ne parvenant pas à trouver du travail bénéficient du RSA qui leur est versé grâce aux impôts que l'on prélève à ceux qui gagnent correctement leur vie.
De plus, ce système très efficace sert de soupape de sécurité. Le chômeur (ou le travailleur pauvre) ne parvenant pas à vivre décemment va faire des demandes d'aide et va les obtenir. Ainsi, il aura la sensation que le Gouvernement se soucie de son sort et ne se révoltera pas contre les élites. S'il rencontre des difficultés pour payer son loyer, il peut faire une demande d'APL et l'obtenir en fonction de ses revenus de l'année passée. Mais ce système est si bien fait que si les revenus actuels de la personne sont trop bas alors que ceux de l'année précédente étaient suffisament élevés, on tiendra compte quand même de sa situation actuelle dans le calcul de ses droits. Ainsi, les politiciens font coup double : ils protègent les citoyens de la précarité et évitent les révoltes.
Un autre aspect intéressant de la solidarité est le bonheur que l'on a à donner et à recevoir qui n'est pas un aspect très développé, même méconnu de nos sociétés occidentales. Le partage pourrait donc être un remède contre la morosité ambiante et sinon une solution, une alternative à la crise économique actuelle. Nous serions alors plus fort pour affronter les difficultés actuelles et cela ferait reculer toutes formes de haine et d'extrémismes.
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15 mars 2014
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10:25
Je vous avais parlé dans un précédent article de l'obéissance à l'autorité passant par la télévision. J'ai terminé en dénonçant l'influence négative qu'ont les jeux télévisés, apparemment anodins mais qui sous-entendent des comportements antisociaux par l'élimination de ses congénères. Par leurs principes, ces jeux au premier abord divertissants véhiculent en fait des idées néfastes du comportement social ou citoyen. Il existe une masse de jeux télévisés basés sur différents principes comme celui qui consiste finir le dernier d'une émission et remporter une somme d'argent ou encore les émissions de télé-crochet.
Des émissions telles que Le Maillon Faible ou Koh-Lanta sont basés sur le principes d'épreuves à accomplir. Ces épreuves sont sous formes de questions chez Le Maillon Faible et font donc appel à la culture générale des concurrents. Chez Koh-Lanta, c'est la force physique et le courage des participants qui sont mis à l'épreuve. Au-delà de ces aspect positifs, Ces émissions véhiculent également des aspects négatifs comme l'appât du gain. Le concurrent doit accomplir toutes sortes d'épreuves afin de remporter une somme d'argent bien méritée. L'appât du gain est donc valorisé comme raison de faire tout ce manège. Dans certaines émissions, le candidat doit même se ridiculiser afin de remporter cette somme comme dans le Big Deal qui n'est plus diffusé. Au cours de ces émissions, les concurrents vont arriver à des palliers d'épreuves où ils vont éliminer les plus faibles d'entre eux pour qu'à la fin, un seul concurrent remporte la somme d'argent finale à lui seul alors qu'il est arrivé là en coopérant avec ses coéquipiers.
Un autre aspect de ces émissions est l'émission de télé-crochet tel que The Voice ou La France a un Incroyable Talent. Ces émissions valorisent les talents des concurrents et les mènent souvent à des contrats. Pourtant, ces concurrents sont présélectionnés par un jury puis le public devra voter et choisir son candidat parmi la liste de concurrents préchoisis leur donnant ainsi l'illusion qu'ils font un choix. Choix sur lequel sont d'ailleurs basées les élections présidentielles. Autre fait intéressant : dans l'émission Danse avec les Stars, les participants doivent esquisser des pas de danse sur une chanson de leur choix. De leur choix en apparence, car les chansons choisies sont toujours celles du top 50 au moment où l'émission est réalisée. Jamais on ne verra quelqu'un danser sur un obscur tango argentin inconnu du grand public.
Toutes ces émissions, au-delà de leur aspect divertissant et positif reflètent en réalité des idées et des comportements sociaux négatifs comme l'élimination de ses congénères, l'appât du gain et l'illusion d'avoir le choix. Nous passons beaucoup de temps devant la télévision à regarder des émissions de ce genre et donc nous tenons ces comportements pour acquis et nous les adoptons. Ces idées et ces comportements contribuent à nous diviser, à nous éloigner les uns des autres et nous rend individualistes. C'est alors que ceux qui nous dirigent peuvent plus facilement nous contrôler. Ils évitent ainsi que des groupes de dissidents se forment et se révoltent. Mais cet aspect de la division ne se fait pas qu'au niveau audiovisuel car notre système social est basé sur le fait que nous dépendons de ce que l'Etat nous donne au lieu de compter les uns sur les autres.
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22 février 2014
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11:04
Ouai, j'ose ! J'ose critiquer une idéologie utopiste qui met en péril l'égalité, la justice et les ressources de la planète, ça t'embête?
L'American way of life est un idéal de liberté qu'on développé nos voisins outre-atlantique.
Un de ces aspects repose sur un système capitaliste et ultralibéral qui est une recherche du bonheur par une consommation excessive. La clé du bonheur se trouverait dans la possession (de voiture, de fringues, de biens en tout genre, mais aussi dans la consommation excessive de nourriture.) Ils essaient d'importer leur mode de vie à travers le monde. Seulement, ce mode de vie ne peut en aucun cas être appliqué au monde entier. Il épuise les ressources de la planète et de nombreux Américains n'ont d'autre choix que de consommer de la junk-food, moins chère qu'une alimentation de qualité. Aux Etats-Unis, on trouve même des déserts alimentaires où il est impossible de trouver un fruit frais dans un rayon de plusieurs kilomètres. Comme ce mode de vie n'est pas appliquable à l'ensemble de la planète, seule une partie des indivudus sur Terre ont accès à ce mode de vie pendant que tous les autres vivent dans la misère.
La surconsommation inclut la surexploitation des ressources et le gaspillage. Comme cette surexploitation est réalisée par une minorité de gens sur la planète, elle prive la majorité de ressources suffisantes. Exemple : La firme Coca-Cola va puiser son eau dans un lac au Mexique où elle épuise les ressources et donc les habitants sont régulièrement privés d'eau potable si bien que l'eau coûte plus cher que le Coca-Cola. Les habitants sont plus ou moins obligés de consommer du coca.
Appliquer ce mode de vie à toute la Terre est doublement insensé car c'est impossible puisque quelques uns surexploitent les ressources et ce système est caduc car avec celui-ci, nous n'aurons très vite plus aucune ressource à surexploiter pour pouvoir surconsommer et l'American Way of Life ne sera plus. Alors arrêtons de faire nos égoïstes, arrêtons de faire comme si nous ne le savions pas et consommons intelligemment.
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19 février 2014
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16:22
La télévision exerce sur nous un immense pouvoir comme nous avons l'immense pouvoir de l'éteindre.
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